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SILENE

Défouloir ... et choses sans importance

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Mercredi (03/10/07)

c'est une belle journée, je vais me coucher

C'est après une journée comme ça qu'on en veut au monde entier.

On en veut à ceux qui nous en veulent, à ceux qui ne cherchent pas à nous défendre, et à tous les autres, accusateurs, persécuteurs, ignorants.

Tout aurait du bien se passer. J'avais tout fait pour. D'abord une mise en retrait pour ne pas provoquer, même si ça me démangeait. Juste une mauvaise humeur à peine dissimulée, histoire de ne pas m'attendrir.

Et puis, j'ai fait le taxi, ménagé l'un pour mieux satisfaire l'autre. Tout ça pour ça. Pour que je sois mise au coin. Au coin de chez moi. A côté de tout, si loin du reste, de ce qui me tient, de ce qui m'inspire, de ce qui me plaît.

Je ne suis rien. Rien que celle qui doit être là, à faire ce qu'on lui demande. Pour le reste, qu'importe. C'est dur de se sentir Rien. Un bouchée d'inutile, un vague soupçon de quelqu'un, un vide de tout et un vide de rien.

C'est dans ses moments là qu'on voudrait vraiment n'être Rien. Oublier et être oubliée.

Ecrit par silene, à 20:43 dans la rubrique "Blues".

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Mardi (03/04/07)

Les douleurs du passé

Il a  dit de ne pas me plaindre, que j'ai tout pour être heureuse.

Comment peut-il savoir ce que j'ai au fond de moi ? Douleur, cachoteries et mensonges. Il connaît une partie de moi mais pas tous mes songes. Ni le courage qu'il me faut alors que le mal me ronge.

Jeunesse heureuse en pointillés. Comme ces dessins de points à points. Tous ces chiffres à relier, de traits à assembler. Comme une partie dissimulée que je serais seule à retrouver.

Passer ma vie à occulter une partie de moi révoltée. Angoisse non dissimulée, soupape pour ne pas éclater.

Que c'est-il donc passé pour que je refuse d'évoluer ? Accepter mes douleurs et mon passé. La crainte de l'avenir était-elle programmée ? Comme si je ne pouvais y échapper.

Retrouver la confiance a été le but de ma vie, mais je dois continuer à lutter. Peur de retomber plus bas et de ne pas vouloir me relever. Qui sera là pour m'aider et aurai-je envie d'accepter ?

Ecrit par silene, à 11:54 dans la rubrique "Blues".

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Mercredi (07/03/07)

Dans la série des "je teste pour vous"...

...l'acupuncture

Je suis grosse, je dors mal, je suis angoissée et stressée et j'ai des migraines... c'est grâve docteur ?

Ouf, ma nouvelle collègue (que j'adore, au passage) a la solution : après les régimes, l'homéopathie (gelsemium, euphytose), les tisanes ligne svelte et nuit calme, l'aspégic, l'efferalgan, le prontalgine..., voici l'acupunture.

T'inquiète, me disait-elle, vu tout ce que tu as à traiter, elle va te placer contre le mur et t'envoyer les aiguilles comme des flêchettes. Ca serait bien dommage qu'elle n'arrive pas à trouver le moyen de traiter un de tes problèmes.

Au bout de 2 mois de réflexion et des incitations quasi quotidiennes de mon homme, je prends rendez-vous.

Une femme charmante, à l'écoute, attentive à mes attentes et prête à tenter de résoudre mes problèmes.

Bon, pour ce qui est des résultats, c'est encore un peu prématuré au bout de 2 séances. Ceci dit, j'ai entrevu quelques améliorations pour l'endormissement. Pour le stress, on repassera, mais, les 3 séances prévues initialement ne suffiront peut-être pas. Quand à mes problèmes de poids, je pense que je dois continuer à compter sur mes presques trois heures hebdomadaires de pratique sportive et sur quelques efforts alimentaires (je vais d'ailleurs réfléchir à l'idée de supprimer les bonbons des goûters d'anniversaire des enfants ... mauvaise mère, moi ?!!!! Et c'est qui qui doit toujours finir les paquets, hein, c'est qui qui se dévoue toujours ?!!!).

En pratique, l'acupunture, c'est un état des problèmes à traiter, et des aiguilles plantées aux endroits stratégiques. On ne sent presque rien. Une petite douleur de temps en temps en fin de séance parfois, pour une ou deux aiguilles. Rien de bien méchant.

Reste une bonne détente (rester allonger pendant une bonne demi-heure, sans bouger, après une journée de boulot, ça a aussi du bon) et l'espoir de la guérison... enfin, la guérison ne sera probablement pas totale puisque je devrais refaire des séances de temps en temps. Et oui, des problèmes comme les miens qui perdurent depuis l'enfance, ça ne s'arrange pas en 3 séances.

Ecrit par silene, à 15:14 dans la rubrique "En vrac".

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un beau métier

Lui : J'ai un problème, il me manque un papier. Je ne l'ai jamais reçu. Comment faire ?

Elle : Vous devez prendre contact avec l'organisme qui devait vous l'envoyer.

Lui (limite agressif) : Oui, mais votre boss m'a dit que je devais voir ça avec vous.

Elle : Je comprends bien, et ma réponse est que vous devez prendre contact avec l'organisme... ce document ne nous est jamais adressé en copie, nous n'en avons pas de double.

Lui (énervé au possible) : Mais, moi, comment je fais ?

Elle : vous contactez l'organisme...

Lui (des poignards dans les yeux) : et comment je fais, je ne connais pas l'adresse....

Elle : il existe ce qu'on appelle un annuaire...

 

Ecrit par silene, à 14:02 dans la rubrique "Blues".

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Dimanche (09/07/06)

Laissez-moi bosser

Je suis débordée. Plein de boulot. Le temps de rien. Du retard qui s'accumule. Pas de ma faute, mais du retard quand même. Est-ce que je vais pouvoir partir en vacances à la date prévue ?
Ils me bassinent tous à vouloir savoir où ça en est. Je suis débordée, je vous dis. Laissez-moi le temps de faire le point et je vous dit où on en est.
Mon boss qui s'y met : on en est où ?
Les collègues : pouvez-vous me dire combien ça fait ?
Mais bon sang, je vous dis de me laisser bosser. Plus on m'interrompt et moins j'y arrive. Sans parler du téléphone, des visites. Et ma collègue qui me demande comment faire pour m'aider et qui refuse de faire ce que je lui demande, à savoir prendre les coups de fil à ma place.
Je leur dis que je n'arrive pas à travailler parce qu'on me demande toujours où ça en est et que je suis obligée de tout arrêter pour reprendre mes notes et compter, compter jusqu'à ce qu'on arrête de me poser la question.
Et on me répond "Ah oui, je vois que vous n'y arrivez pas, mais, j'ai besoin de savoir à combien on en est, mais je compatis, je vois bien que c'est dur pour vous. Bon allez, bon courage..."
C'est ça, courage ma veille, de toute façon personne ne t'écoute...

Ecrit par silene, à 13:39 dans la rubrique "Blues".

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Mercredi (24/05/06)

Le quotidien ordinaire d'une mère de famille comme les autres...

... ou peut-être pas

Je suis lasse. Lasse de devoir toujours me battre contre le destin. Espérer (prier ?) que rien n'arrive, que tout se passe bien. Craindre le pire pour mieux contourner l'obstacle (la fatalité ?).

Tenir (de force ?) mes enfants par la main dans la rue (même si le petit hurle... quelle mauvaise mère de faire pleurer son enfant).

Tourner la tête dans tous les sens (une voiture, un vélo est si vite arrivé).

Vérifier (en tirant dessus comme une malade) que la ceinture de sécurité est bien tendue.

Empêcher mon petit d'aller au zoo avec sa classe parce qu'il court partout et que les maîtresses ne pourront pas toujours avoir un oeil sur lui.

Empêcher les enfants d'aller dehors quand leur père est susceptible d'arriver en voiture (en marche arrière).

Me contorsionner dans tous les sens quand je me gare (en marche arrière) dans mon allée et que les enfants sont susceptibles de jouer dehors.

Faire modifier les angles de la terrasse de crainte qu'un de leur crâne de s'échoue dessus.

Sécuriser les bidons de récupération d'eau pour ne pas qu'ils tombent dedans.

Hurler après eux quand ils se poussent délibérément où quand ils se chamaillent violemment.

Avoir toujours à proximité la pommade à bosses (salle de bain, panier pique-nique, voitures).

Faire des recommandations à rallonge aux personnes (y compris leur père) qui peuvent être amenées à les garder en mon absence.

Demander à ma mère de ranger ses ciseaux quand elle les a en charge.

Refuser de confier mes monstres à des personnes en qui je n'ai pas entière confiance.

A l'extérieur : avoir toujours un oeil sur eux et ne pouvoir profiter de rien.

Les surveiller en permanence, même si le portail est fermé.

Mère poule, ultra protectrice, pendant que des malades s'acharnent sur des enfants.

Ecrit par silene, à 14:07 dans la rubrique "Blues".

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Mercredi (04/01/06)

Pourquoi les femmes ont-elles toujours la migraine ?

J'ai mal à la tête (c'est normal, c'est récurrent chez moi). Vive l'aspégic, héritage de mes migraines d'antan.

D'ailleurs, pourquoi les femmes ont-elles toujours mal à la tête. Non messieurs, rien à voir avec vos éventuelles envies incessantes et à vos sollicitations trop nombreuses. Question d'hormones sans doute, sinon les hommes auraient aussi la même chose...

Ou alors, c'est une question d'intelligence. Bah oui, il est bien connu que les hommes ont plus de postes à responsabilité que les femmes. Ca veut bien dire que si nous, les femmes, on était plus intelligentes, on aurait de supers boulots et on aurait jamais mal à la tête.

Ou alors, c'est à cause de nos salaires. Si nous, les femmes, on avaient de gros salaires, comme les hommes, on aurait pas mal à la tête.

Ou alors, c'est à cause des régimes. Peu d'hommes font des régimes. Alors, si nous, les femmes, on faisait moins de régimes, on aurait moins mal à la tête.

Ou alors, c'est à cause des c******. Les hommes passent leur temps la main dans le pantalon. Si nous, les femmes, nous avions des c*******, nous passerions notre temps à nous les gratter, et nous n'aurions jamais mal à la tête.

En résumé, si les femmes ont des migraines, c'est quelles sont bêtes, mal payées, grosses et quelles n'ont pas de c*******.

Ecrit par silene, à 15:12 dans la rubrique "Blues".

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Vendredi (30/12/05)

Et encore une

Encore une année qui se termine. Encore l’envie qu’elle s’en aille et qu’une autre arrive. C’est dingue, mais plus je vieillis, moins je supporte cette période. Et pourtant, j’adore Noël. J’aime d’autant plus que j’adore voir les enfants s’impatienter… mais, là, ça me gave… je ne sais pas pourquoi. Et pourtant, j’aime voir les décorations, les lumières, les sapins, la neige (on est gâtés cette année !), regarder les programmes débiles à la télé (si, si, j’aime bien regarder la télé en cette période). Alors pourquoi est-ce que nous ne sommes plus dans l’esprit de Noël à mesure que nous grandissons ? Qu’est ce que j’aimerai croire encore au père noël. Ces années ont été les meilleures. Penser que quelqu’un va braver le froid, passer une nuit entière dehors à bosser comme un dingue pendant que tout le monde bouffe et boit comme jamais…

Et puis, y’a le nouvel an. Le réveillon, toujours le même et toujours avec les mêmes. Il paraît que ça sera la dernière année. Chouette. J’ai envie ENFIN, d’un nouvel an où on a rien de prévu, où on décide au dernier moment de faire ça ou ça, ou même de ne rien faire. Depuis que j’ai 18 ans, le seul réveillon du nouvel an où je n’ai rien fait, où je suis restée à la maison seule, a été celui où j’étais enceinte de mon 1er fils. La grossesse était délicate et il me fallait du repos. J’ai déprimé, certes : le fait d’être seule. Mais j’en garde quand même un bon souvenir : pas besoin d’aller là où je n’avais pas envie, pas besoin de traîner jusqu’à pas d’heure alors que je n’ai qu’une envie, me coucher. J’avais passé un bon moment avec mon enfant (il réagissait aux feux d’artifice qu’on entendaient au loin).

Positivons, cette période n’arrive qu’une fois par an.

Ecrit par silene, à 14:32 dans la rubrique "Blues".

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Vendredi (22/07/05)

après le QI, le tarot

Je me suis fait tirer les cartes par une copine. Oh, bien sûr, elle est novice, et en plus, je n'y crois pas, mais bon, on a tenté... Le résultat a été mitigé. A priori, rien que des choses bonnes vont m'arriver... ça, on le saura plus tard. Elle m'a prédit une naissance (ça, c'est pas prévu !), ou sinon, un renouveau (ça peut signifier les 2 choses) ... bon, c'est vague. Pour le passé, elle m'a dit des choses qui sont vraiment arrivées. Là, c'est troublant.

Ne voulant pas rester sur ma faim... et surtout, ayant surfé sur le net et ayant trouvé un site gratuit de tirage de tarot (cf mon article sur le QI - et oui, j'aime et je teste tout ce qui est gratuit !), je me suis dit "voyons ma fille, tente, tu verras bien si ce que ta copine a dit est vrai".

Bref, je me suis lancée. Pour ceux que ça intéresse, voici le site www.etoiledevenus.com.

J'en ai testé 3. Les 3 m'ont annoncé mon envie d'investir dans un bien immobilier, en me mettant en garde toutefois. 2 m'ont prédit des problèmes financiers, dont un avec huissier ou avocat !!!

2 m'ont annoncé une séparation d'avec mon conjoint. Comme les prédictions valent pour 3 mois, j'ai plutôt intérêt à faire attention. Le problème, c'est que je ne sais pas si ça viendra de lui ou de moi. Si ça vient de lui, ça va être difficile de le pister... je vais quand même tenter le string tous les jours et les câlins inovants... Si ça vient de moi, Messieurs, éloignez vous... rien ni personne ne devra m'approcher pendant 3 mois. Aucune sollicitation, aucune tentation.... ! Finalement, il vaudra mieux que je reste en vacances. Y'a trop d'hommes à mon boulot. Je ne sais pas si le médecin peut me faire un certificat médical pour ce motif ?! A voir !

Côté santé, un m'a prédit de gros problème en me demandant de faire attention dans les escaliers, de bien regarder où je mets les pieds... Si dans 3 mois vous n'avez aucune nouvelle de moi, prévenez la police....

Pour finir, le dernier m'a annoncé une naissance (ça ne vous rappelle pas quelque chose dans mon 2ème paragraphe ?!!!)... et une fille en plus ! Moi qui ai 2 garçons... Que dois-je en penser ?!!

Bon, on se donne rendez-vous dans 3 mois et on en reparle....!

Ecrit par silene, à 11:38 dans la rubrique "En vrac".

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Mercredi (22/06/05)

Fête de la musique

Nous sommes sortis tous les 4 hier soir. Bah, oui, fête de la musique oblige.

Avant, c'était : "les enfants sont encore petits, ils ont besoin de dormir. On ne peut pas sortir trop tard". Après, c'était : "il fait pas beau, on va pas sortir avec les enfants et risquer de se prendre une averse".

Cette année, tout était réunit :

- Il faisait beau, chaud même.

- Les enfants peuvent sortir le soir sans dire :"hannnnnnnn, je suis fatigué, on rentre, j'en ai marre, c'est encore loin, on est bientôt arrivé, elle est où la voiture "(j'en passe...).

- Maintenant, le petit commence à comprendre que s'il veut sortir un peu, il a plutôt intérêt à obéir pour que je puisse lui faire confiance.

Bref, tout s'est bien passé. On est passés de coin de rue en coin de rue, on est passés de groupes en groupes. On a eu du baloche, de la musique classique, des chorales, de la techno, du jazz, de la variété... on a d'ailleurs eu droit à plusieurs version de "comment ne pas perdre la tête, lala lalalallala.... Ce que mon petit a adoré, c'est le groupe punk ! Ce type à crête qui crie... ça l'a emballé ! Il tendait son petit bras en l'air en l'agitant dans tous les sens !!!

Bref, une soirée sympa. Bon, j'avoue, on a eu 2 fois "j'ai envie de faire pipi", on a eu plusieurs fois "j'ai soif", "je veux manger là", "on peut  avoir une barbe à papa"... mais bon, ça fait aussi partie des petits plaisirs des sorties en famille.

Ecrit par silene, à 13:48 dans la rubrique "En vrac".

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